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Don Giovanni : L’ivresse de la Liberté entre Encens Vénitien et Lagune.

Le mythe de Don Giovanni est l’incarnation d’une liberté excessive face à la morale et à la mort, le récit d’un homme qui a joué et perdu la partie contre le Ciel. Mais si l’on pouvait capturer le parfum de sa course effrénée vers l’abîme, ce serait celle d’un « Encens de Venise » à la fois sulfureux et divin.

La dualité de Don Giovanni – la ferveur charnelle et le défi spirituel – se traduit par un accord olfactif en deux temps :

  • La Note de Tête : La Légèreté Séductrice est l’expression de l’insolence et de l’éphémère. C’est le vent froid qui souffle sur la lagune de Venise, le miroir des canaux sur lesquels glisse le séducteur, insaisissable. Cette note est synonyme de modernité et de fraîcheur aquatique, comme un masque de surface jeté sur un désir sans fin. Elle représente l’ivresse du moment, le plaisir facile et l’absence de lendemain.
  • La Note de Fond : La Fatalité et le Sacré (Résines d’Encens) C’est ici que le mythe plonge dans le tourment et la tragédie. Les résines créent un fond sombre, chaud, et persistant :
    • Le Benjoin : Doux, vanillé et balsamique. Il apporte une chaleur sensuelle, presque un côté gourmand et réconfortant. C’est la promesse suave que Don Giovanni murmure à l’oreille de ses victimes, la note ambrée de la chambre secrète.
    • Le Styrax : Cette résine a une facette plus fumée, épicée, parfois médicinale. Il représente l’agitation nerveuse et le danger sous-jacent à chaque conquête. C’est l’ombre grandissante du Commandeur.
    • Le Fumencens (Encens Fumée) : Ce terme évoque la combustion des résines. C’est l’odeur du sacré et de l’église, mais ici, c’est l’Encens qui annonce la fin. Le Fumencens n’est pas purifiant, il est l’odeur de la condamnation, la fumée qui monte des Enfers lorsque la statue du Commandeur exige la repentance de Don Giovanni.

Le mythe de Don Giovanni est d’une modernité éclatante : il est la rencontre parfaite entre la frivolité marine et la densité résineuse, le miroir intemporel d’une soif de liberté poussée à l’extrême, dont la fête se paye toujours au prix fort.

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Le Sacre du Printemps par l’Ecole des Sables

« Quand tu danses il ne faut pas qu’on voit ton corps mais ton âme » Germaine Acogny

Au Théâtre des Champs Elysées, où le scandale éclata lors de la Première du Sacre du Printemps en 1913, la représentation du Sacre par 35 danseurs venus de 14 pays d’Afrique célèbre aujourd’hui la force de l’art à transcender les cultures et à unir les héritages.

Le Sacre du Printemps, une œuvre qui a marqué l’histoire de la danse, trouve une nouvelle vie grâce à une collaboration exceptionnelle. L’École des Sables, fondée par la légendaire chorégraphe Germaine Acogny, redonne corps à cette pièce iconique, dans une version qui se veut un pont entre les cultures et les générations.

Un héritage de mouvements et d’émotions

Les danseurs de l’École des Sables, sous l’égide de Germaine Acogny, apportent à cette œuvre la puissance de leur propre langage corporel, tissé d’influences traditionnelles et contemporaines. C’est un dialogue saisissant entre la vision de Pina Bausch et la vitalité de la danse africaine, un échange qui transcende les frontières et enrichit l’héritage de Stravinsky. Cette performance n’est pas une simple reprise, mais une réinterprétation profonde, où la force brute de la musique rencontre l’élégance de gestes ancestraux.

(Co-production avec la Fondation Pina Bausch et le Sadler’s Wells de Londres).

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Anna Pavlova

L’Âme du Cygne : Anna Pavlova et la Danse de l’Éphémère

Dans l’histoire du ballet, rares sont les œuvres et les interprètes qui transcendent le temps pour devenir des symboles intemporels de grâce et d’émotion. Parmi eux, trône en majesté Anna Pavlova et sa légendaire incarnation de « La Mort du Cygne ». Ce solo, d’une intensité poignante, n’est pas seulement un pas de danse ; c’est une méditation chorégraphique sur la beauté, la fragilité de l’existence et l’inéluctable déclin, qui continue de résonner avec une profondeur inouïe.

La Naissance d’un Mythe : De la Musique à l’Âme

C’est en 1905 que cette miniature chorégraphique vit le jour. Michel Fokine, alors jeune chorégraphe au Théâtre Mariinsky, fut inspiré par la « Cygne » du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns. Cette pièce musicale, d’une mélancolie cristalline, semblait taillée sur mesure pour le génie de Pavlova. En seulement quelques minutes, sur quelques portées, Fokine et Pavlova créèrent une œuvre qui allait marquer l’histoire de la danse plus que bien des ballets de longue durée.

Pavlova, déjà saluée pour sa légèreté aérienne et sa technique impeccable, trouva dans ce rôle une résonance profonde avec sa propre sensibilité. Elle ne chercha pas à imiter un oiseau de manière littérale, mais à incarner l’âme du cygne, sa vulnérabilité ultime. Chaque mouvement de ses bras, évoquant les ailes battantes puis défaillantes, chaque inflexion de son corps, disait l’agonie d’une créature par essence gracieuse. Sa chute finale, loin d’être un effondrement, était une acceptation sereine de la fin, d’une beauté à couper le souffle.

L’Interprétation Magistrale : Entre Perfection Technique et Pure Émotion

Ce qui distingue l’interprétation de Pavlova dans « La Mort du Cygne », c’est cette alchimie parfaite entre une technique impeccable et une capacité à transmettre une émotion pure. Ses arabesques, ses pointes légères, n’étaient pas de simples démonstrations de virtuosité ; elles servaient une narration silencieuse, celle d’une vie qui s’éteint avec dignité et une beauté farouche. Le public n’assistait pas à une mort, mais à la danse suprême d’une âme se libérant de son enveloppe terrestre.

Pavlova dansait ce solo des milliers de fois au cours de sa carrière, à travers le monde. Chacune de ses performances était un rituel, une communion avec son public, laissant une empreinte indélébile dans l’esprit de ceux qui avaient eu le privilège d’y assister.

Un Héritage Immortel et Universel

« La Mort du Cygne » est devenue la signature d’Anna Pavlova, le symbole de son génie et de sa contribution inégalée à l’art du ballet. Elle a élevé cette courte pièce au rang d’icône culturelle, influençant des générations de danseurs et d’artistes.

Au-delà de la prouesse technique, ce solo résonne par sa thématique universelle : la beauté éphémère de la vie, la dignité face à la finitude, et la capacité de l’art à transcender la condition humaine. Chaque fois qu’un danseur se risque à interpréter « La Mort du Cygne », c’est à l’ombre de Pavlova qu’il se place, tentant de capturer cette essence insaisissable qui fit d’elle une légende.

Pour les connaisseurs et les néophytes, « La Mort du Cygne » reste un chef-d’œuvre de concision et d’intensité, un moment de pure poésie chorégraphique qui continue de nous rappeler la puissance expressive du ballet et l’éclat inégalé d’Anna Pavlova.

Une inspiration évidente pour notre parfum Un Soir à l’Opéra / Le Lac des Cygnes

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Swan Lake de Matthew Bourne

Swan Lake de Matthew Bourne à La Seine Musicale du 9 au 26 octobre 2025

Matthew Bourne Swan Lake Paris scène musicale

Le rideau se lève sur un événement artistique majeur de l’automne 2025. Du 9 au 26 octobre, La Seine Musicale accueillera le phénomène chorégraphique de Matthew Bourne : son « Lac des Cygnes ». Une réinterprétation audacieuse et intemporelle qui continue de captiver les scènes internationales et promet une expérience inoubliable aux mélomanes et amateurs de danse.

Une Œuvre Iconique, Brisant les Codes

Oubliez les conventions et préparez-vous à une immersion dans un univers où la puissance narrative est magnifiée par une esthétique résolument contemporaine. Créé il y a près de trente ans, le « Swan Lake » de Matthew Bourne a révolutionné le ballet classique en remplaçant le traditionnel corps de ballet féminin par une troupe de cygnes masculins, majestueux et menaçants. Cette décision audacieuse insuffle une nouvelle dimension de force, de danger et de sensualité à l’œuvre de Tchaïkovski, explorant des thèmes universels de l’identité, du désir et de la liberté.

La Force de l’Interprétation Masculine

L’image des cygnes masculins de Bourne est devenue emblématique. Leurs mouvements, à la fois fiers et vulnérables, confèrent une intensité dramatique inédite à l’histoire. Cette vision, loin de trahir l’original, en révèle de nouvelles profondeurs, notamment dans la relation complexe entre le Prince et son alter ego cygne. C’est un ballet qui résonne avec une puissance émotionnelle rare, portée par une chorégraphie virtuose et des interprètes d’une présence scénique exceptionnelle.

Une Scénographie Envoûtante et une Musique Intemporelle

La production de Bourne ne se contente pas de défier les attentes chorégraphiques. Elle propose également une scénographie et des costumes saisissants, qui construisent un monde à la fois familier et étrangement perturbant. Bien sûr, la partition sublime de Tchaïkovski reste le cœur vibrant de ce spectacle, accompagnant chaque pas, chaque envol, chaque émotion, et offrant une toile sonore d’une richesse inégalée.

Une Expérience à Ne Pas Manquer

Que vous soyez un habitué des grandes scènes lyriques ou un nouveau venu dans l’univers du ballet, le « Lac des Cygnes » de Matthew Bourne est une production à voir absolument. C’est une œuvre qui, par son intelligence et sa beauté, transcende les genres et les attentes, offrant une soirée de spectacle d’une rare intensité.

Réservez dès à présent vos places pour cette série de représentations exceptionnelles à La Seine Musicale et préparez-vous à être transporté par la vision audacieuse de Matthew Bourne.

#matthewbourne #swanlake #lelacdescygnes #lascenemusicale #unsoiralopera

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Les diffuseurs de parfum sont parfaits pour créer une belle ambiance olfactive dans votre intérieur. Disposez les bâtonnets suivant l’intensité désirée, retournez-les tous les dix jours environs. N’oubliez pas que nous vous proposons également des recharges afin de pouvoir réutiliser votre flacon de verre.

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Chorégraphies de Rudolf Noureev

C’est bientôt Noël avec le ballet Casse-Noisette !

Cette année Casse-Noisette est donné dans de nombreux opéras de part le monde. A Paris, c’est la version de Rudolf Noureev au Répertoire, qui enchante le public parisien de l’Opéra Bastille.

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Cette production pour l’Opéra de Paris date de 1985. Noureev y affirme sa propre vision de l’histoire : Clara s’endort près du sapin et toute l’histoire qui va suivre n’est alors que son rêve dans lequel elle nous laisse pénétrer. Transposant ses craintes d’enfant, tout son univers lui apparaît alors sous des traits effrayants : famille, amis, enfants, jouets. Seul le Casse-Noisette vient la délivrer en se changeant en beau prince charmant. Lire la suite sur www.noureev.org

Un belle histoire de Noël dont nous avons souhaité prolonger la magie sous la forme d’une bougie parfumée.

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unsoiralopera.com bougies inspirées par le ballet
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Quelle est l’histoire de La Bayadère ?

L’histoire de La Bayadère se déroule dans l’Inde des Maharadjas. La belle Nikiya et le Prince Solor se sont jurés un amour éternel. Hélas, le prince inconstant trahit ce beau serment. Cette histoire de trahison n’est pas sans rappeler celle du ballet Giselle.

Dans le Royaume des Ombres, Solor retrouve Nikiya et danse encore avec elle. Ballet testamentaire de Rudolf Noureev qui en régla la chorégraphie quelques mois avant son décès, ce ballet est également l’Alpha et l’Oméga de sa vie, puisque c’est dans l’acte des Ombres qu’il apparut pour la première fois à l’Opéra de Paris en 1961.

Découvrez notre collection La Bayadère

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Bougie parfumée/Un Soir à l'Opéra

In love with nos revendeurs!

un soir à l'opéra

un soir à l’opéra

Nous sommes à Malte chez Fabulous Malta, à l’Opéra Garnier chez La galerie de l’Opéra de Paris, chez Villa 35 à Honfleur, chez Baroque et Rococo à Nyon en Suisse, au Metropolitan Opera de New York, Chez Script à Compiègne, Brocante de luxe à Paris, au Bon Marché pour Noël, chez Umberto à Beverly Hills, ou Lily à Charleston South California… Entre autres bien sur, toutes nos revendeurs sur Stores

 

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Bougie parfumée/Un Soir à l'Opéra

Carmen

un soir à l'opéra

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Notre inspiration :
« De cette odeur, je m’enivrais » – Don José

Partition olfactive :
Fleur de Cassie, Feuilles de tabac, Fleur d’oranger, Jasmin

 

Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet d’après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée.

Près des remparts de Séville embaumant la fleur d’oranger, Don José enlace Carmen, bohémienne sensuelle et indocile, et s’enivre de son parfum de fleur de Cassie piquée à son corsage et de feuilles de tabac qu’elle roule à la fabrique de cigares. Le parfum d’une femme qui affrontera son destin pour rester libre d’aimer, jusqu’à la mort.

Nous avons imaginé un parfum Fleur de Cassie et Feuilles de Tabac pour raconter Carmen, la fleur d’oranger omniprésente dans les rues de Séville lorsqu’ils sont en fleurs et le jasmin pour la sensualité de la belle Bohémienne.

Parfumeur : Philippe Poissonnier

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Bougie Opéra Carmen – un soir à l’opéra

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